Gaston Pignon

Diplômé d'une ecole célèbre formant les membres de grands corps de l'état qui a tenu à rester anonyme, Gaston Pignon a été lauréat en 1995 du prix d’option économique de l’École multitechnique en science.

Gaston Pignon débute sa carrière à la RATP, où il contribue à l’amélioration de la fluidité des RER à Châtelet Les Halles. En 1996, il entre au ministère de l'économie et des finances, où il participe à l'audit et à la vente de Thomson pour un euro symbolique. Il devient ensuite conseiller du président Jacques Chirac avec qui il organise la dissolution du parlement en 1997.

De 1997 à 2002, il coordonne la stratégie économique de France Télécom jusqu'à l'effondrement du cours de l'action. De 2002 à 2005, il est conseiller au ministère des affaires européennes, en charge du référendum sur le "traité établissant une constitution pour l'Europe". Il franchit en 2007 le pas de l’entrepreneuriat en reprenant la direction générale de Nokia. Il fera pivoter l'entreprise en 2011 en l'associant au développement du windows phone. En 2012, il intègre Areva et coordonne la construction du bâtiment réacteur de l’EPR de Flamanville.

Devenu en 2014 conseiller au cabinet d’Emmanuel Macron, Gaston Pignon y est en charge de l’innovation, de l’impact et des PME. Il y rédige notamment le rapport "L’impact, un enjeu majeur pour la France" de Guy-Laurent LaBey et Paul Cymbale, et le plan interministériel "Une nouvelle donne pour l’impact."

Il devient en 2019 directeur de campagne de Benjamin Griveaux pour l'élection à la Mairie de Paris, puis prend les rênes de Girondins de Bordeaux début 2020.

En janvier 2023, suite à la démission de Boris Spoutine, il est nommé PDG d'Airni par interim. Il aura pour mission de renforcer le dialogue social, de mettre en place le nouveau système Easke et de remettre la science au centre de la feuille de route d'Airni, en attendant la nomination du nouveau PDG.

L'impact c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.