Les personnels d'AIRNI recommandent leur PDG
Objet: Lettre de recommandation pour une poste de Ministre, secrétaire d’état, conseiller, conseiller de conseiller, assistant , assistant d’assistant, apprenti, étudiant, etc. en dehors d’AIRNI.
À qui de droit,
C’est avec un immense plaisir que nous, personnels d’AIRNI, prenons la plume pour recommander chaleureusement Bart Simpson, notre actuel Président-Directeur Général dont la démission courageuse avait été refusée, pour un poste qui correspondra mieux à ses nombreux talents.
Nous avons eu le privilège d’assister à de nombreux changements au cours des dernières années et sommes impressionnés par ses accomplissements remarquables en tant que leader et innovateur exceptionnel. Nous avons vécu au sein de cette institution des moments mémorables, inoubliables même, marqués par un mépris et une incompréhension évidents de la recherche, des chercheurs et chercheuses, une caractéristique qui fait la signature unique de son leadership, moteur de la modernisation souhaitée par le président de la république à qui il voue une allégeance sans limite.
Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire ce talent, mais nous allons tenter de le faire avec tout le sérieux que la situation requiert.
Depuis 5 ans, Bart a su propulser AIRNI vers de nouveaux sommets grâce à sa vision à 360, stratégique et disruptive, ainsi que son engagement inébranlable à mettre en place, avant l’heure, ce que notre Président a appelé récemment de ses voeux pour un meilleur pilotage de la recherche à risque et de l’innovation à impact.
Sous la direction zélée de Bart, AIRNI a su répondre de manière proactive et par anticipation aux orientations fixées par le Président Emmanuel Macron. Bart a joué un rôle crucial et visionnaire dans l’alignement des activités d’AIRNI avec les futures agences de programmes prioritaires du gouvernement français, avant même qu’il n’en soit question. Sa capacité à expérimenter et tester cette vision présidentielle pour faire d’AIRNI un laboratoire précurseur se doit d’être saluée.
Il a brillamment orchestré le sacrifice de certains fondements de l’Institut, comme la recherche ou la liberté académique, au nom de l’impact, en faveur du soutien aux startups et de l’appui aux politiques publiques. C’est peut-être là que réside sa compréhension unique du bien commun, que nous, manageurs amateurs, n’avions jamais su percevoir.
Sous sa direction, AIRNI a vu une croissance exceptionnelle du nombre de ses directions et sous directions, afin d’assurer le pilotage efficace des grands programmes d’avenir, dont les thématiques scientifiques furent bien sur, et fort judicieusement, décidées au sein des ministères avec l’aide de cabinets conseils bien mieux informés. Ainsi AIRNI a doublé son nombre de directions, signe de pleine santé de l’institut. Cela a permis l’avènement de manageurs rigoureux, et disons le, professionnels, mettant ainsi de l’ordre dans cette armée désorganisée et irresponsables de chercheurs et chercheuses que la curiosité scientifique poussait trop souvent à explorer des pistes où les résultats n’étaient pas connus d’avance et sans impact immédiat, inconscients du bien commun.
Sous sa direction, AIRNI a connu une expansion stratégique de ses équipes de gestion, créant ainsi des opportunités professionnelles pour des individus talentueux, et bien évidemment, de nouvelles directions et sous-directions intermédiaires, signe flagrant de réussite. Bart a favorisé un environnement où la croissance des postes managériaux est alignée sur un programme global et visionnaire, assurant ainsi une gestion proactive des talents et une capacité accrue à relever les défis à venir.
Sous l’impulsion audacieuse de Bart, AIRNI a bénéficié d’une gestion budgétaire judicieuse, caractérisée par une approche innovante du “budget de conquête”. Bart a su instaurer une culture financière dynamique, où les investissements, à budget constant, sont dirigés vers quelques-uns, hors des processus d’évaluation par les pairs, pour gagner en efficacité, en cohérence avec les axes scientifiques imposés par MacKinsey.
Ses choix éclairés ont également dirigé les investissements vers les startups ou les équipes communes avec les entreprises, souvent au détriment des fondements mêmes de l’institut, à savoir la recherche. Grâce à Bart, AIRNI a su se doter d’un pilotage efficient et agile, en adaptant les statuts et règles de l’institut aux besoins de ses directions et sous-directions, une autre de ses signatures.
Cette modernisation, ô combien efficace, a transformé notre environnement professionnel en un terrain de jeu où des statuts différents pour le même métier se sont multipliés créant une dynamique incontestable. Par exemple, les promotions administratives ont pris un élan nouveau, permettant d’amplifier la croissance du nombre de directions, sous-directions et conseillers en tous genres, signe de réussite d’une politique ambitieuse. Bien sûr les échanges avec les syndicats et les instances qui ont tenté de défendre des valeurs obsolètes et rétrogrades de l’institut, comme la recherche et la probité scientifique, ont été ignorés avec une grande constance pour une meilleure stabilité et une plus grande réactivité.
Au-delà de ses compétences professionnelles exceptionnelles, Bart est une personne qui révolutionne les valeurs d’éthiques et d’intégrité. Sa présence charismatique et son leadership inspirant ont un impact positif sur l’ensemble de l’organisation, du moins pour ceux qui peuvent apprécier sa définition moderne de l’honnêteté. Les quelques soubresauts et désaccords exprimés par quelques groupuscules d’à peine 1 millier de personnes ne sont ici que la confirmation d’une vision disruptive et révolutionnaire.
En conclusion, nous recommandons vivement Bart en tant que professionnel zélé et loyal – un visionnaire parfois mal compris qui, en s’asseyant sur les statuts, et en faisant le sacrifice de la recherche, œuvre assidûment pour le bien commun, du moins selon sa vision unique et très particulière. Il nous semble en complète capacité d’œuvrer au sein d’un ministère afin de mettre en place ce choc de simplification souhaité par le président Macron pour compléter le dispositif imaginé par notre ministre de la recherche, femme de grande conviction également.
Les personnels d’AIRNI